" Saint-Gondon " en France

Le Petit-Saint-GONDON ou Chapelle-GONDON .( Loiret )
Sur le territoire de la commune d'Autry le Châtel (Loiret )à proximité de la source de la riviére -la Quiaulne- se trouve un lieu-dit appelé" Petit-Saint-Gondon ou Chapelle-Gondon ". C'est en ces lieux que ce serait retiré et aurait vécu saint Gondon, afin d'y mener une vie érémitique. On voyait encore vers 1750, sans doute sur l'emplacement des cellules de saint Gondon et de ses disciples, une chapelle dédiée à ce saint. C'était anciennement un petit chapitre dépendant de l'Abbaye des Roches prés de Cosne sur Loire ( Nièvre ). Un acte de juin 1301 des archives de la Nièvre mentionne que :" la chapelle du Bois de Saint-Gondon appartenait au monastére des Roches" - Paroisse de St-Vérain et Villegenon.        André Legras

La grotte de saint GONDON .( prés de Brive-Corréze)
  
    
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entrée de la grotte                                                     - la source miraculeuse        
Dans la vallée de Planchetorte, entre le village de Champ et de Bellet, sous le village de Marcillac et sous le village de Chèvrecujols, se trouve dans un petit vallon, un très vieil ermitage avec une source miraculeuse et les restes d'un petit oratoire, ainsi qu'une grotte préhistorique  qui aurait abrité l'ermite saint Gondulphe originaire du Berry. Cette chapelle dédiée à saint Gondon, était au Moyen Age un lieu de pèlerinage, et appartenait au domaine de Marcillac. La chapelle n'avait pas de chapelain, mais des prêtres de Brive et des alentours y célébraient la messe lors des pèlerinages. Au VIème siècle, un prieuré de filles aurait été créé par saint Gondulphe, ermite venant du Berry, que les gens de la région ont appelé : saint Gondon. Ce n'est peut-être qu'une légende, mais au 19ème siècle (1810) on pouvait voir encore les restes de la chapelle adossée contre le rocher escarpé au fond de ce petit vallon. Sur la droite se trouve encore aujourd'hui une source qui coule.
Cette source miraculeuse avait pour propriété de soigner les maladies des yeux, entre autre la cécité, et les écrouelles. En ce temps-là, Marcillac était un grand domaine, la chapelle de Saint-Gondon en faisait partie. Elle est séparée, et l'est encore, par la vallée préhistorique de Planchetorte.  Vers 1645 la grotte n'avait plus grande importance. Les paysans du voisinage restaient encore fidèles et continuaient à venir à la fontaine pour être guéris. La chapelle ne fut plus entretenue, ses murs se lézardèrent, sa toiture laissait passer l'eau. Personne ne disait plus la messe et le pèlerinage fut abandonné. Ce ne fut qu'au XVIIe siècle que Pierre de Fieux de Montaunet eut le désir de restaurer le pèlerinage. Le lieu-dit Saint-Gondon était alors une dépendance de la propriété de Marcillac qui appartenait à la famille de Fieux de Montaunet. A Marcillac on voit encore de nos jours les restes d'une maison de la fin du XVe siècle qui doit être l'ancien logis des Fieux. Il est possible que l'ancienne grange Treille soit l'ancienne demeure. Par l'acte du 10 août 1675, Pierre de Fieux de Montaunet fonda une vicairie. Il donna à la chapelle et au chapelain le sol, la source et la grotte de Saint-Gondon. Il demanda deux grâces : que la Sainte Messe soit célébrée chaque mois et être d'inhumé dans la chapelle. Les anciens des villages alentour se souviennent, et l'ont raconté à leurs enfants qui nous l'ont transmis : jusqu'au milieu du XVIIIème siècle des pèlerins venaient en pèlerinage à Saint-Gondon. La tradition voulait que les gens fichent en terre des petites croix de bois entourées de fils blancs. A l'heure actuelle, le site de Saint-Gondon est presque complètement envahi par la végétation. La source a été polluée. De la chapelle il ne reste qu'une croix, quatre marches taillées dans le rocher, une niche pour mettre une lampe à huile. Dans la grotte, est encore visible une petite vasque taillée dans la roche. Il est possible, d'après certaines personnes,que  Pierre de Fieux de Montaunet, restaurateur du pèlerinage à Saint-Gondon, soit enterré dans la chapelle.             
      René Fage            Stè Archèologique de Corrèze                               

Un lieu-dit " Saint-Gondon " .( Maine & Loire )
Sur la
commune de Thoureil ( Maine et Loire ) se trouve un lieu-dit répondant au nom de " Saint-Gondon ". Des textes anciens mentionne une chapelle dés le milieu du XIIIe s. , Capella Sancti Gundulfi 1150 ( Epît. St Nic. , p. 76 ). Un historien local rapporte que vers 1860, il y avait encore dans un coin d'un batiment, " une affreuse petite statue de bois " dite de sainte Radegonde. A 100 m. en contrebas, au pied du coteau, nait une fontaine où l'on venait en procession ( jusqu'en 1920 ) tremper la statue, afin que la pluie revienne féconder les cultures en période de grande sécheresse. Plus haut , un peulvan ( menhir en breton ) de 3 m. de haut sur 2m. de large domine le coteau. ..Célestin Port .

Le village de Hauteville-Gondon. ( Savoie)
I
l semble très probable que le patronyme Hauteville provienne du latin "alta villa", la haute ferme ce qui voudrait dire que le premier village formé autour d'un domaine rural était placé en hauteur.Quant au nom Hauteville-Gondon, on ne le retrouve qu'à partir du XVIIIe siècle sous la forme Hauteville et Gondon. Gondon viendrait peut-être d'un personnage nommé Gondolfus qui aurait habité le village au milieu du Moyen Age, ou du roi Burgonde Gondebeau qui aurait traversé la vallée en venant du Col du Petit-Saint-Bernard.