MANUSCRITS
Le passé historique du village nous a légué de nombreux écrits et documents conservés aux Archives Départementales.
Acte de succession du 26 septembre 1538.«  Par devant Pierre Rouland, substitut et commis de Louys Agougué, notaire royal, tabellion juré est comparu honorable homme Sr Guillaume Chausson, licencié ès-loix, official d’Auxerre,fils héritier et éxécuteur du testament de Antoine Chausson et Jeanne Guiard son épouse … en faveur de Jean Chavoran et Jean Rat étaient meuniers du moulin à bled assis sur la rivière de Queaune- douze Septiers de bled, seigle, six livres de rente sur le Moulin à bled de l’Arvault, prés, terres, pâtures et autres appartenant d’yceux assis sur la rivière de Queaune en la dite paroisse de Saint Gondon et les six autres, soixante sols tournois de rente assis sur le moulin à draps du dit lieu de l’Arvault. (Mothe, fossés, prés et autres appartenance au dit moulin).  1538  signé Rouland ».
Don et bénédiction du cimetière du Paturiau - 9 janvier 1695 "L’an mil six cent quatre vingt quinze , le neuf janvier , j’ay curé de Saint Gondon soussigné procédé et fait la bénédiction du nouveau cimetière accordé aux habitants de La paroisse de Saint Gondon par Jacques de Briancon prêtre et prieur de la dite Eglise de Saint Gondon en ayant reçu permission de Messieurs les grands vicaires le siège vacant dudict Bourges et iceluy pouvoir en date du treize décembre mil six cent quatr vingt quatorze en présence de honorable homme Nicolas Jacob de Bussy bailli dudict Saint Gondon honorable homme Denis Mousseux fiscal Pierre Bourassin fabricien de la dite église , Michel Robert Sergent qui ont signé le dict acte de bénédiction avec moi.
Huet  -  M ranchez  -   M Goyet - Gedeon de Strizon -  Rousseau  - M de la Girardière - GrauetA Bazin -  Corsembleut -  Champault - Barré - F Bazin - Jeanne Millet – Faulne - Honoré de Villers"

Actes lacunaires 1702 – 1703
B
oitier – Chenault. Mariés en 1700 à Saint-Gondon.Nicolas de Bussy, bailli en cette ville de 1697 à 1708, est parrain en 1704 d’un enfant du couple.

Vue de St-Florant le Vieil.
Abbaye de bénédictins de la congrégation de St-Maur en Anjou, au bord de l’éperon rocheux du Mont-Glonne
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Gravure du 18e siécle

ÈGLISE
Epitaphes sur pierre, scellées sur le mur

« Cy Gist sous cette tunbe noble hôme Guillaume Bourgois marchand et bourgois de SAINT GONDON lequel a donné à la Fabrique de l’Eglise et au curé seize sols parisis de rente par moitié pour fer célébrer chûn an, le jour de son obit un anniversaire de deux messes lue basse et l’autre à note avec vigl- à IX lessos pour lui et johanne sa fa icelle rente assise sur une vigne côt VII Homes au Rochois tenant d’une part au dit défunt et à jean MENAGER à jean CHAUVET item a done pour une fois à la dite fabrique dix écus d’or neufs pour est participant aux bienfaits de la dite église. Lequel trépassa le 15éme jour de novembre l’an mil CCC L XIX."Pries dieu qu’il ait marade son âme. Requiescat in pace ".

GONDON, origine du nom.Le nom de Gondon (Gundulfus, Gundulf, Gondulf ou Gundulphe), serait d'une origine germanique. D’après J. Soyer, l’altération de « ulfum » en « on » se constate dans Saint-Gondon. Le nom Gondon ne dérive pas à proprement parlé du latin Gundulfus, mais d’une forme familière de ce nom qui était Gundo et qui faisait à l’accusatif Gundonem d’où la forme Gondon. C'est un nom patronymique qui existe encore en Allemagne et en Autriche. L'origine germanique n'est pas certaine parce qu'il n'y avait pas d’état-civil à cette époque.
En Gaule mérovingienne - 6e/7e siècle –de même
qu’ils avaient adopté les vocables romains après la victoire de Rome, les Gaulois germanisent leurs noms après les invasions barbares. Les romains avant le milieu du 6e siècle abandonnent l’usage du nom pour ne garder que le surnom. En effet les Germains ne connaissent que le nom individuel.
GUERRE 1914 - 1918 - Correspondance de Coutellier Charles ( ferme des Girards à Saint-Florent )Mobilisé au 20e  Bataillon Chasseurs – 2e  Compagnie à Brienne dans l'Aube. Carte du 27 septembre 1914 pour sa cousine Alphonsine de Saint-Gondon.
GUERRE 1939- 1945 - Le Service du Travail Obligatoire :Service institué par une loi du gouvernement Laval -16 février 1943 - pour fournir la main-d'œeuvre imposée par l’occupant.
Le 23 février 1943 au matin, une surprise plutôt désagréable arrive: l’ordre de départ de l’Inspection du Travail d’Orléans. Les plus jeunes sont désignés après une visite médicale d’un médecin à la Mairie de Gien. Le départ est fixé au 26 février.
Les SAPEURS-POMPIERS: En 1890 naissait le corps des sapeurs-pompiers de Saint-Gondon. L’éffectif des hommes ètait de 15 commandés par le capitaine Armand Renard
La CONFRÉRIE de Saint-VINCENT: La paroisse possédait de nombreuses terres données pour des raisons religieuses (cérémonies, souvenirs…). Ces terres, surtout des vignobles, étaient entretenues par des vignerons réunis en confrérie, la confrérie de Saint-Vincent. LA SUITE SUR LA PARUTION PROCHAINE,,,,,,,,,,,,,,,