Devant la
Mairie de Poilly-lez-gien . La marchande de fleurs de Saint-Gondon se rendant au
marché de Gien.
M.
et Mme Patient Gaurier et
leur "patache". |
Les
habitants se déplaçaient le plus souvent à
bicyclette pour se rendre à Gien ou à Sully. En 1913,
une ligne de tramway avait été envisagée,
reliant Tigy à Chatillon-sur-Loire, mais ce projet ne put être
réalisé à cause de la guerre.Dans les
années 1930, c'est le car "Laffly" qui
assurait le transport quotidien entre Orléans et Gien. On se
déplaçait aussi en "patache"
(voiture à cheval). Il y a quelques automobiles, trois ou
quatre, pour quelques privilégiés. Le taxi « Riffet »,
une Ford modèle T est au service des habitants en cas
d'urgence.
En
France et plus particuliérement dans le Centre,
les voitures à chiens furent un moyen de
transport trés populaire dés 1800
et jusqu' à la fin de la seconde guerre mondiale .
( Le cheval était réservé au plus fortuné ).
Le facteur, les commerçants ambulants, certains blessés
de la guerre 1914/1918 ainsi que de nombreux artisans bénéficiaient
d'autorisation d'attelage. En 1925, dans le Loiret, on comptait 1322
chiens attelés, trés souvent
des " corniauds", appréciés pour leur résistance, il pouvaient en effet
tirer une charge de plus de 80 kg à la vitesse de 8 km /
heure.
Ce genre d'attelage a disparu peu à peu avec
l'apparition du moteur .
A Saint-Gondon , un arrété municipal datant du 12 aôut
1895
donne autorisation pour l'attelage de chien à :
2 scieurs de long ( ayant deux lieux à parcourir pour se
rendre à leur travail ) .
2 journaliers, 1 charpentier, l' épicier et le
marchand de parapluie .
page précédente
|