Guerre
de 1870 8
décembre 1870 -Rupture du pont de Gien effectué
par l’armée Française qui se retire sur Bourges. 15
décembre 1870 -Cent cinquante Bavarois environ, venant
du Berry de Gien, passent à Saint-Gondon puis Jargeau
pour aller rejoindre leur compagnie à Orléans.
Ils n’avaient pas eu le temps de retraverser la Loire en barque,
à cause de l’arrivée subite de soldats français
venant du côté de Briare. 23 décembre
1870 -Quelques cavaliers ennemis viennent en éclaireurs
du côté d’Orléans jusqu’au-delà de
Saint-Gondon 24 décembre 1870 -Une quarantaine
de cavaliers ennemis viennent en éclaireurs du côté
d’Isdes et poussent jusqu’à Poilly-lez-Gien, plusieurs
vont jusqu’en Berry de Gien. 26 décembre 1870
-Six autres viennent du même côté jusqu’à
Saint-Gondon et rebroussent chemin après avoir échangé
des coups de fusils avec des francs-tireurs de l’armée
et du pays. Du 19 février au 1er mars 1871. Pendant
l’Armistice conclu entre nos armées et les armées
ennemies, le passage sur le pont de Gien ayant été
rétabli par ces dernières, 26 cavaliers d’un détachement
de 550 soldats prussiens du 37e Régiment, appelé
Régiment de Silésie et dont faisait partie un
bon nombre de Polonais du duché de Posen, vient s’établir
à Saint-Gondon et vivre aux dépens de la commune.
Ces soldats étrangers logent dans toutes les maisons
du bourg, au château, et à la ferme de l’Ormet.
Dans son malheur Saint-Gondon a eu la chance de ne les avoir
que pendant l’armistice et leur séjour, (très
incommode assurément puisqu’il fallait leur livrer la
nourriture, logement, etc.) n’a pas été à
charge comme sur la rive droite de la Loire où ils ont
séjourné pendant la guerre et commis beaucoup
de dévastations. Les pertes d’hommes pour Saint-Gondon
pendant cette guerre si malheureuse sont celles-ci : Victor
Chollet ; garde mobile, mort de la poitrine. François
Chausson ; mort de fatigue en Suisse où notre armée
s’était réfugiée pour échapper aux
poursuites des Prussiens. Célestin Constant et Louis
Meunier ; morts prisonniers de guerre en Allemagne. Louis
Bourassin et Hélène Chauvet tués par des
balles ennemies en Berry de Gien le 8 décembre ; la dernière
a succombé huit jours après. Nous avons eu
deux blessés ; Constant Etienne sérieusement blessé
à la main à la bataille de Gravelotte sur Metz
et François Lepron blessé très grièvement
par une balle dans la cuisse au combat d’Yvré-l’Evêque,
près du Mans. Un jeune homme du pays nommé
François Villain emmené en réquisition
par l’armée française a disparu dans les environs
de Besançon. ( notes
de l'abbé Pouradier.)
Guerre
de 1914 - 1918 En
1914, tous les hommes valides de Saint-Gondon sont mobilisés.
Il ne reste plus que les personnes âgées, les femmes
et les enfants. Pendant les cinq années de la guerre,
tout ce petit monde met de la bonne volonté et exécute
les travaux quotidiens. Une grande solidarité règne
en cette période difficile. Les épiceries de Saint-Gondon
avaient des difficultés pour se ravitailler. Les femmes
allaient donc à pied par le chemin d’Autry chercher pétrole,
sucre, café et huile dans une épicerie-buvette
située aux Terres Noires sur la route de Poilly-lez-Gien à
Coullons. Pendant cette période, lorsqu'en
semaine, l e M a i r e, (M. Guillot),
apparaissait dans le b o u
rg endimanché, cela signifiait qu’il allait annoncer le décès
d’un soldat à une famille. Trente-neuf hommes au total
ne sont jamais revenus. ( voir
liste)
Guerre
de 1939 - 1945 Tous
les hommes sont à nouveau mobilisés.Certaines
classes ayant participé aux dernières années
de la Grande Guerre sont mobilisées ànouveau.
Les travaux des champs et en usinesont, comme en 1914-1918,
exécutés par leshommes âgés, les
femmes et les enfants.Peu de temps après cette déclaration
deguerre, le Maire, Jules Guillot réquisitionne les
jeunes hommes pour assurer la défense passive du bourg,
notamment la nuit, pour signaler un éventuel parachutage
des hommes de la 5e colonne . Vers
le 15 juin 1940, M. Ramond, instituteur et secrétaire
de mairie, inquiet et conscient de l’aggravation de la situation
relative à l’avancée allemande avait le souci
de mettre en sûreté le principal des archives de
la commune.Récemment, la belle-mère de sa fille
avait fait creuser un caveau dans le cimetière, celuici
était à peu près vide. Mettant à
profit ce concours de circonstances, il fit retirer la pierre
couvrant ce caveau avec l’aide de R. David, maçon de
son métier. Les archives principales, le cadastre, y
furent glissés, puis la pierre scellée en l’état
primitif. Saint-Gondon ne fut pas détruit. Ainsi la mémoire
de Saint-Gondon, dans l’attente, séjourna au cimetière
à l’abri d’un éventuel pillage qui aurait pu mettre
à mal ces documents précieux. Beaucoup
de villageois durent partir en exode avec des moyens de locomotion
de fortune.
Photo de la libération
- 1944 - Pour fêter cet événement,
les villageois sillonent les rues du village en charette
avec un mannequin de paille revêtu de l'uniforme allemand.
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Deux
fréres s'éxilèrent au Canada afin de ne
pas être enrolés et fuir ansi la guerre de 1870. Photo
de l'un d'eux lors de son mariage. avec une Canadienne de Toronto.
L'ancien
monument aux morts.
Liste
des morts pour la Patrie
Faits
d'armes dans la commune
- 18 juin 1940 - St-Gondon
échappe à la destruction.
- 18 août 1944 -
Fusillade de la Côtes
des Vignes
- 21 août 1944.
Les hommes de 14 à 60 ans sont enfermés
dans l'église.
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